Le soleil frappait mes paupières fermés. Le cheval loué dormait debout, toujours à l'arbre à mes côtés. Me levant, je ne pus retenir un bâillement et m'étirai avec fatigue. Devant moi s'étendait la ville du Lotus où je devais trouver ce que cherchais. Prenant ma ration du jour, je l'observais. Je pouvais apercevoir les dédales et ruelles qui s’étendait, telle une toile d'araignée, dans la ville. Seule le palais et le marché faisaient tâche. Le voyage pour venir avait été long... Et cher. Heureusement que les achats ne le serait pas tant que ça. Au contraire, acheté à la source, ils seraient au contraire bon marché et me rapporterai, au final, assez pour rembourser le voyage. Mes achats ? Des pousses exotiques pour ma ferme. Enfin "exotique". ça ne valait pas des plants plus rare des royaumes humains du sud, mais c'était déjà assez exotique. Détachant le cheval qui était excité à l'idée de se remettre en route, je pris la direction de la ville. Les murs immenses feraient fuir n'importe quel voyageur peureux, mais je ne l'était pas. J'étais déjà venu par ici. Les assassinats ici étaient monnaie courant et payaient souvent bien. Du moins, me l'avait-on souvent dit. La garde à l'entrée vérifiait chaque voyageur étranger et je n'y fis pas exception. Mais rien de compromettant n'était trouvable sur moi. En tout cas, pas en dehors de mes bottes où ma dague était ranger et à l’abri des regards. Lame dans la botte, manche dans les hauts de chausses. Si on fouillait pas cet endroit, on ne trouvait rien. Mais je ne comptais pas l'utiliser. Pour moi, le sang, la mort. Le meurtre. C'était fini !

Pénétrant la ville, je pris directement la direction d'une écurie. Bizarrement, je me sentais moins à l'aise au sein des rues. J'avais oublié comme elles étaient lugubre et peu accueillante. C'était le territoire des assassins et des ombres. Mais pas celui des fermière. À cette pensée, je ne pus retenir un léger rire. J'avais tellement changer. Trouvant l'écurie, je pus y mon canasson et prendre, l'esprit tranquille, le chemin du le marché. Arrivé là bas, je sentis ma respiration se couper. Autant les rues étaient plutôt vide, autant ici, la foule était massive et compact. En bref, l'air était irrespirable. Oubliant cette foule, je commençai doucement mon tour des étales. Il y avait de tous; de la viande, les armes mais aussi, et surtout, des plantes. M'y arrêtant, je vis le marchand vouloir m'aider mais je lui fis signe de se taire. Je pouvais me débrouiller seule. Mon regard finis par se porter sur quelques plantes particulières mais au moment où je m'apprêtais à lui donner mon choix, je sentis quelques se coller à moi et s'agripper à mon bras. Prête à lui faire regretter son geste, je remarquai juste à temps l'odeur de la peur et soupirai alors que la dame venait me parler de son problème. Cela n'en finirait-il pas ?